Réforme fiscale : le gouvernement ne reviendra plus sur sa décision
Les contribuables haussent le ton à l’encontre de la politique fiscale d’Emmanuel Macron. Ils grognent en accusant ce nouveau régime comme étant susceptible de réduire le pouvoir d’achat. Aussi, ils dénoncent qu’il y aura l’apparition d’un fond de menace d’un blocage total du pays. Pourtant, le ministre des Comptes, Gérald Darmanin, maintient la position du gouvernement en se faisant bien entendre que l’État ne reviendra pas sur sa décision. Il juge même les mesures de « courageuses » et que faire machine arrière maintenant ne serait que perte totale pour le gouvernement et pour tous les concitoyens.
Le sentiment d’appauvrissement pour 70% des Français
L’étude entreprise par l’IFOP démontre en effet 7 Français sur 10 dénonçant une baisse de leur niveau de vie, et ce depuis la prise de pouvoir de Macron en mai 2017. À l’avenir, cette situation n’est pas prête de s’améliorer pour plus de 80% de la population d’ici la fin du mandat du président. En effet, les mesures fiscales entreprises ne font qu’amplifier cette situation défavorable. Pourtant, le même ministre contredit ces chiffres et prévisions en annonçant totalement le contraire. Toutes les mesures fiscales, taxe du diesel, tabac, hausse de la CSG, l’augmentation des impôts locaux et bien d’autres encore, selon lui, se traduiront en des gains de pouvoir d’achat pour les Français, et ce à partir de ce mois.
L’autre propos des critiqueurs abordait également le fait que la mesure prise par le gouvernement traiterait de manière inégale les classes sociales, à savoir un réel avantage pour les plus fortunés et davantage de difficultés pour les ménages moyens. La réponse était rapide de la part du ministre, elle était juste le contraire de l’affirmation : « La fiscalité actuelle est favorable à tous, aussi bien aux plus riches qu’aux ménages modestes ».
Pour arriver à se défaire de cette crise imminente, il est fortement conseillé, surtout aux personnes qui sont dans une situation de remboursement, d’avoir recours au rachat de crédit pour rembourser leurs dettes huissier. Celui-ci permet en effet d’alléger les mensualités le temps que la situation redevienne plus viable.
Le gouvernement gère, mais s’en tient toujours au plan initial
La grogne semble se généraliser et une menace de blocage est prévue pour le 17 novembre. Ainsi, le gouvernement essaie de compatir avec la population en réagissant notamment à un critère fondamental qu’est la hausse des prix du carburant. Cette problématique est justement celle qui touche le plus de personnes.
Le ministre des Comptes a une nouvelle fois pris la parole au nom de l’État en disant que le gouvernement est totalement conscient de la répercussion des mesures entreprises et ces dernières sont difficiles à accepter « pour le moment » disait-il. Pour le moment, cette déclaration est prise comme le maintien du cap de la part du gouvernement. De plus, celui-ci finalise son discours par : « Nous réaffirmons notre engagement envers une politique de transformation pour les générations futures. Nous avons décidé de taxer les émissions de CO2 et les produits dangereux comme le tabac pour ne pas pénaliser davantage les entreprises et l’emploi. Notre politique commence à porter ses fruits, avec pour effet une baisse sensible des impôts ». Une situation de haute tension à suivre de près.